Malgré des résultats mitigés observés au cours des dernières années, une revue systématique publiée en 2011 a finalement conclu que le zinc pouvait réduire la durée et la sévérité des symptômes du rhume, à condition d'être administré dans les 24 heures suivant l'apparition des premiers symptômes. De plus, pris de manière préventive pendant au moins 5 mois, le zinc pourrait diminuer l'incidence du rhume ainsi que la quantité d'antibiotiques prescrits chez les enfants. Cependant, les chercheurs soulignent qu'on ignore encore les effets à long terme d'un tel apport en zinc chez les enfants en croissance.

Les formulations de zinc varient considérablement (sirop, pastilles, comprimés) ainsi que les dosages utilisés dans les essais cliniques, ce qui complique la détermination de la posologie la plus efficace. Certains chercheurs suggèrent que certaines pastilles pourraient être inefficaces en raison de la forme de zinc utilisée ou de l'édulcorant choisi pour masquer le goût métallique du zinc. Cette observation pourrait partiellement expliquer les résultats mitigés observés dans une partie des essais cliniques. Il est supposé que seuls le gluconate et l'acétate de zinc possèdent une activité antivirale, tandis que le dextrose, le sucrose et le mannitol sont considérés comme des édulcorants acceptables. En revanche, les acides citrique et tartrique pourraient inhiber l'activité antivirale du zinc, et l'impact de la glycine en tant qu'édulcorant reste ambigu.

Plusieurs études menées dans les années 1970 et 1980 ont suggéré que la prise de suppléments de zinc pouvait réduire le nombre de lésions chez les patients souffrant d'acné. Plus récemment, une étude clinique non contrôlée a montré que le gluconate de zinc pris pendant 3 mois était efficace contre l'acné chez 67 sujets. Dans une étude comparative à double insu avec placebo portant sur 332 participants, une dose équivalente à 30 mg de zinc élémentaire par jour sous forme de gluconate de zinc pendant 3 mois a réduit de 75 % le nombre de lésions chez 31 % des participants. Cependant, l'antibiotique oral (minocycline dans ce cas) s'est avéré significativement plus efficace, réduisant le nombre de lésions chez 63,4 % des participants.

En outre, l'application topique d'une préparation contenant un antibiotique (généralement de l'érythromycine à 4 %) et de l'acétate de zinc peut également réduire les symptômes de l'acné, bien que ces produits soient disponibles sur ordonnance seulement.

Quatre études épidémiologiques ont examiné le lien entre l'apport alimentaire en zinc et la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Deux de ces études ont rapporté une corrélation positive entre l'apport en zinc et la prévention de cette condition. Une étude a trouvé une association nulle, c'est-à-dire qu'elle n'a pas observé de lien significatif entre l'apport en zinc et la dégénérescence maculaire. Enfin, une autre étude a constaté une corrélation inverse, suggérant que des niveaux d'apport plus élevés en zinc pourraient être associés à une moindre prévalence de la dégénérescence maculaire.

Les chercheurs ont observé que même une légère carence en zinc pouvait avoir un effet significatif sur plusieurs aspects des fonctions immunitaires chez l'humain. Trois essais à double insu avec placebo ont été réalisés sur des personnes âgées de 55 ans et plus pour évaluer si une supplémentation à long terme en zinc (de 6 mois à 2 ans) pourrait stimuler leur immunité. Les dosages utilisés et la durée du traitement ont varié d'une étude à l'autre, et les résultats obtenus étaient contradictoires.

Les données publiées en mai 2004 concernant l'étude AREDS (Age-Related Eye Disease Study) suggèrent que la supplémentation en zinc aurait réduit le nombre de décès attribuables à des troubles cardiovasculaires. Cependant, les dosages utilisés dans cet essai à long terme étaient de 80 mg de zinc par jour, ce qui dépasse largement l'apport maximal recommandé par les autorités américaines et canadiennes, fixé à 40 mg par jour (voir la section Précautions).

Les données publiées en mai 2004 concernant l'étude AREDS (Age-Related Eye Disease Study) suggèrent que la supplémentation en zinc aurait réduit le nombre de décès attribuables à des troubles cardiovasculaires. Cependant, les dosages utilisés dans cet essai à long terme étaient de 80 mg de zinc par jour, ce qui dépasse largement l'apport maximal recommandé par les autorités américaines et canadiennes, fixé à 40 mg par jour (voir la section Précautions).